Coupe du Monde de Rugby 2023 : Pool A Shootout entre deux favoris du tournoi

La Coupe du monde de rugby s’ouvrira de façon éclatante vendredi 8ème Septembre, lorsque la France affronte la Nouvelle-Zélande au Stade de France à Paris. Ce lever de rideau à succès est le match d’ouverture le plus attendu de tous les temps, alors que deux goliaths du jeu s’affrontent avec une première place dans la poule A en jeu.

Ce match sera suivi un jour plus tard d’un autre affrontement dans la Poule A, alors que l’Italie affrontera la Namibie au Stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne.

L’Uruguay – l’autre équipe de la poule – devra attendre jeudi 14ème Septembre pour leur match d’ouverture, lorsqu’ils affronteront la France au Stade Pierre-Mauroy de Lille.

Nouvelle-Zélande

Comme lors de chaque Coupe du monde précédente, la Nouvelle-Zélande entre dans la compétition comme l’un des favoris, et pour cause. Ils ont déjà trois titres à leur actif, remportés en 1987, 2011 et 2015, un exploit que seule l’Afrique du Sud peut égaler.

Cette riche histoire met beaucoup de pression sur l’équipe et fait qu’atteindre la finale est la référence pour les hommes de Ian Foster.

En 2019, les All Blacks ont atteint les demi-finales, pour ensuite être éliminés par une Angleterre inspirée.

La Nouvelle-Zélande voudra venger ce résultat en atteignant une troisième finale en quatre Coupes du monde successives. Leur forme immédiate indique qu’il pourrait s’agir d’un combat, car ils viennent de subir leur plus grande défaite contre l’Afrique du Sud.

Cependant, cela survient quelques semaines seulement après que les All Blacks ont conservé le titre de Rugby Championship pour la deuxième année consécutive, ce n’est donc pas vraiment une panique.

La clé du succès des All Blacks sera Jordie Barrett, leur couteau suisse dans les centres. Le meneur de jeu des Hurricanes est un cerveau offensif adepte qui peut tacler fort et donner des coups de pied avec brio. Il rend le milieu de terrain néo-zélandais totalement étanche et constitue une véritable poignée pour toute opposition à venir.

France

Il ne fait aucun doute que la France est l’un des favoris à l’approche de cette Coupe du Monde. Ils n’ont perdu que deux fois au cours des deux dernières années, ont remporté un Grand Chelem des Six Nations en 2022 et ont terminé de peu derrière l’Irlande plus tôt cette année.

Les Bleus bénéficieront également de l’avantage du terrain puisque la France accueille le plus grand tournoi international de rugby.

Et même si la France n’a pas encore soulevé le trophée Webb Ellis, elle a une histoire riche, atteignant les huitièmes de finale à chaque édition de la compétition. Ils ont également atteint la finale à trois reprises – en 1987, 1999 et 2011 – en s’inclinant deux fois contre la Nouvelle-Zélande et une fois contre l’Australie.

Cependant, les Français n’ont pas réussi à dépasser les quarts de finale lors des deux dernières Coupes du monde et seront déterminés à faire bien mieux cette fois-ci.

Les espoirs d’un premier titre ont été entachés par la blessure de Romain Ntamack et la disponibilité discutable de Jonathan Danty. Mais la France a toujours Antoine Dupont, sans doute le plus grand joueur du monde. L’impressionnant demi de mêlée est un mélange unique de flair, de précision et de physique et a la capacité de prendre les commandes de n’importe quel match donné.

Avec le titre de Joueur World Rugby de l’année 2021 dans ses rangs, la France a de bonnes chances d’aller jusqu’au bout.

Uruguay

Chaque année, le rugby sud-américain s’améliore un peu, et l’Uruguay a un rôle important à jouer dans ce domaine.

Los Teros ont disputé 15 matchs de Coupe du monde dans leur histoire et en ont remporté trois, leur victoire la plus emblématique étant contre les Fidji en 2019.

La victoire 30-27 a été le plus beau moment de l’histoire du rugby uruguayen et a déclenché une période de croissance nationale dans le pays.

L’entraîneur-chef Esteban Meneses a supervisé ce résultat choc et élaborera un plan pour répéter cet exploit cet automne lorsque son équipe se rendra en France.

Son équipe aborde le tournoi avec un solide bilan, après avoir battu le Chili et la Namibie au cours du dernier mois et demi.

Le demi de mêlée de Castres, Santiago Arata, sera une figure clé pour l’Uruguay s’il veut battre à nouveau la Namibie. Sa rapidité, sa distribution rapide et son sens de l’écart nourriront le désir de Meneses de jouer sur le devant de la scène, faisant des Sud-Américains un joueur à surveiller cet automne.

Namibie

La Namibie est une perspective étrange. Ils ont participé à six Coupes du monde mais sont toujours à la recherche de leur première victoire dans le tournoi.

Les Welwitschias n’ont pas tendance à lutter contre des adversaires africains, mais semblent échouer face à des équipes du reste du monde.

Il faut remonter à 1991 pour savoir quand la Namibie a battu pour la dernière fois une nation de niveau 1. En fait, ils ont réussi à battre l’Italie à deux reprises et auront la chance de reproduire cet exploit lorsqu’ils affronteront à nouveau les Azzurri en phase de groupes cet automne.

Si elle veut reproduire cet exploit, la Namibie devra s’appuyer sur ses dirigeants plus âgés et en particulier sur le talonneur vétéran Torsten van Jaarsveld.

Le joueur de 36 ans possède une riche expérience en Coupe du Monde : il a participé à deux et six matches au total.

Il a également marqué 26 essais en 100 sorties depuis qu’il a rejoint Bayonne en 2018, il devra donc faire appel à ces exploits offensifs s’il veut mener la Namibie à sa toute première victoire en Coupe du monde.

Italie

L’Italie est le « presque homme » du circuit international. Ils sont toujours placés entre Teir One et Teir Two, pas assez bons pour rivaliser avec leurs homologues des Six Nations, mais plus capables d’éliminer des nations avec un classement inférieur.

Depuis sa première participation à la Coupe du monde en 1987, l’Italie a disputé 31 matches de tournoi et en a remporté 13. Dans presque chaque Coupe du monde, elle en gagne deux et en perd deux, échouant face à des adversaires plus coriaces, c’est pourquoi les Azzurri n’ont jamais progressé depuis la phase de groupes. .

L’entraîneur-chef Kieran Crowley élaborera un plan pour inverser cette tendance, mais la tâche est difficile. L’Italie n’a remporté aucune victoire aux Six Nations cette année, même si elle a confortablement battu la Roumanie et le Japon lors de leurs derniers matches de préparation.

Si elle veut battre la France ou la Nouvelle-Zélande cette fois, l’Italie aura besoin d’un certain génie, ce qui signifiera compter sur la jeune superstar Ange Capuozzo pour créer quelque chose à partir de rien.

L’arrière toulousain est un talent exceptionnel et possède un jeu de jambes qui met même les meilleurs défenseurs au sol.

Prédiction de la piscine

Prédire qui progressera dans ce groupe est simple et peut-être le plus simple des quatre poules. En effet, la Nouvelle-Zélande et la France sont de loin les deux équipes phares, car toutes deux ont une chance de remporter l’intégralité du tournoi.

La France a l’avantage du terrain et plus de flair que quiconque, tandis que la Nouvelle-Zélande a beaucoup d’expérience et n’est qu’à quelques semaines de remporter le Rugby Championship.

Ce serait donc un énorme choc si l’un ou l’autre perdait contre l’Italie, l’Uruguay ou la Namibie. Le véritable test viendra lorsqu’ils s’affronteront. Attendez-vous à une rencontre serrée avec un beau rugby présenté par les deux, mais ce sera la France qui l’emportera, quoique de justesse, alors que son groupe impérieux les portera.

  1. France

  2. Nouvelle-Zélande

  3. Italie

  4. Uruguay

  5. Namibie