En termes de tendances offensives, ce que nous avons vu au cours des derniers mois – et en particulier à l’approche du début de la Coupe du monde de rugby – est ce genre de forme de swing hors du standard un-trois-trois-un structure. Là où auparavant les équipes essayaient de garder deux côtés à leur attaque de chaque côté du ruck, maintenant elles essaient d’envoyer les joueurs directement du côté ouvert.
« Un-trois-trois-un » décrit le nombre d’attaquants répartis sur le terrain, dans des positions d’attaque. C’est devenu un standard pour de nombreuses parties.
Mais ce que nous voyons maintenant, ce sont des gens qui essaient de créer une surcharge numérique du côté du flux. Ainsi, plutôt que d’attendre de voir lequel des deux côtés se trouve l’opportunité et de tenir la défense, certaines équipes sont désormais convaincues que les défenseurs rivaux resteront là où ils se trouvent de chaque côté du ruck – car il y a de l’espace pour défendre là-bas même s’il n’y a pas de « visage ». ‘ devant eux – et donc les attaquants enfourchent déjà leurs vélos et volent dans un sens. Nous l’avons vu avec l’Australie, un peu avec l’Afrique du Sud et avec l’Argentine.
L’équipe qui va à l’encontre de la tendance, ce sont les All Blacks.
L’attaque des All Blacks
La Nouvelle-Zélande a définitivement gardé une attaque bilatérale et elle n’a pas cherché à la compliquer outre mesure. Ils ont gardé leurs chiffres et se sont contentés d’utiliser leurs mains, en jouant directement. C’est l’une des super forces de Kiwi, fixer les défenseurs et rester plus près de la passe et laisser le ballon faire le travail, par opposition à une longue passe et une longue passe à nouveau alors que les joueurs essaient de courir dans l’espace.
C’est la seule équipe – comme c’est souvent le cas avec la Nouvelle-Zélande – qui a dévié de ce que les autres équipes ont fait. Ils ont martelé l’Australie lors du premier match de Bledisloe sur le côté court, où ils gardaient quatre ou cinq numéros. L’Australie était débordée.
Vous voyez également beaucoup de ce style de coup de pied «long et continu» où les équipes se contentent de frapper sur le terrain et essaient ensuite d’obtenir leur ligne défensive. Ensuite, ils se détendent et nous obtenons ce ping-pong aérien. Les Kiwis peuvent le faire de temps en temps, mais ils optent pour des coups de pied beaucoup plus contestables. Ils essaient de créer un jeu de pression aérienne.
Mais souvent, c’est dix ou 15 pour la Nouvelle-Zélande, au lieu de neuf. Avec l’Angleterre et le Pays de Galles, vous avez vu beaucoup plus de coups d’envoi neuf. Un style traditionnel : coup de neuf, en haut du terrain, avec lignes de poursuite organisées.
Il est plus courant dans les compétitions européennes de donner un coup de pied depuis la base d’un ruck allongé. Ceci, en principe, place votre coup de pied dix mètres plus en avant que si vous passiez le ballon en arrière, pour donner un coup de pied à dix mètres.
Autres tendances offensives en évolution
Pendant si longtemps, l’Afrique du Sud a eu cet immense jeu de pouvoir qu’il est difficile d’arrêter si on lui permet l’élan de la structure.
Quand ils ont lutté contre l’Argentine, c’est quand ils n’ont pas pu le faire ou qu’ils n’ont pas pu contrôler totalement la ligne de gain. C’est à ce moment-là que des questions sont posées sur leur plan B, après le coup de pied. C’est peut-être la raison pour laquelle l’Afrique du Sud a essayé de jouer un peu plus large pour commencer lors de la deuxième rencontre avec les Pumas. Ce deuxième test donnait l’impression qu’ils exploraient d’autres possibilités avec leur attaque, recherchant une lance plutôt qu’un gourdin.
Les Springboks ont l’air d’évoluer, non pas pour avoir un jeu sur tous les terrains, mais pour défier davantage avec leur jeu de course, en particulier avec les trois joueurs arrière qu’ils ont.
Avec l’Ecosse et la France, même si ce n’était pas l’équipe française la plus forte, j’ai été très impressionné par le jeu structuré des deux. Donc attaquer depuis les alignements et les mêlées. Les deux ont des entraîneurs d’attaque très, très intelligents. Et je commence à comprendre de mes conversations avec Laurent Labit, qu’il est l’un des meilleurs pour élaborer des stratégies et décomposer ce qu’il veut faire dans certains domaines du domaine.
Avec l’Ecosse, nous avons eu beaucoup de mouvement de balle, ce que nous avons vu de la part de Gregor Townsend ces dernières années. Mais traditionnellement, la France défie durement à la panne, et elle n’a pas été en mesure de ralentir le rythme du ballon contre l’Ecosse en seconde période. Ils semblaient passifs de chaque côté du ballon et ne gagnaient pas les collisions ni ne contrôlaient l’alignement, et leur maul était dominé.
On a donc vu deux facettes de la France là-bas, mais tactiquement rien de différent de ce qu’on a vu ces dernières saisons. Ils sont très disposés à donner des coups de pied et à chercher la contre-attaque, où ils sont mortels. L’Ecosse est un peu plus disposée à jouer en profondeur avec des joueurs comme Finn Russell puis Blair Kinghorn, qui est exceptionnel. Il peut jouer n’importe où dans la ligne de fond de ce gamin, il ajoute un énorme jeu de coups de pied, mais il a aussi une tournure de rythme.
À seulement un mois de la Coupe du monde, voyons comment ces tendances offensives évoluent.
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