Dans une tournure surprenante des événements, la Fédération portugaise de rugby se retrouve aux prises avec une énigme en matière d’entraîneur alors que l’entraîneur-chef Sébastien Bertrank présente sa démission quelques semaines seulement après avoir pris ses fonctions après le départ de Patrice Lagisquet après la Coupe du monde. Bertrank, qui a pris ses fonctions après une campagne réussie en Coupe du Monde pour Os Lobos, a quitté ses fonctions avec effet immédiat, invoquant des défis logistiques pour équilibrer ses fonctions d’entraîneur avec un poste de premier plan au ministère français des Sports.
Ce développement inattendu arrive à un moment inopportun pour l’équipe nationale de rugby du Portugal, qui a franchi une étape historique lors de la récente Coupe du monde de rugby. L’équipe a remporté sa toute première victoire en tournoi contre les Fidji et a réussi un match nul louable contre la Géorgie, augurant d’un avenir prometteur pour le rugby portugais.
La Fédération portugaise de rugby a officiellement annoncé la démission de Bertrank, déclarant : « La Fédération portugaise de rugby et M. Sébastien Bertrank, entraîneur national de rugby, annoncent publiquement que, pour des raisons strictement professionnelles et à sa propre demande, ils ont convenu de mettre fin à la relation contractuelle entre eux, avec effet immédiat. »
La fédération a révélé que la décision découle de la charge de travail croissante et des nombreuses demandes que l’équipe nationale du XV a reçue suite à sa performance impressionnante lors de la Coupe du Monde de Rugby. Le plan prévoyait l’organisation de plusieurs matches internationaux et des semaines de préparation correspondantes, ce qui aurait obligé Bertrank à voyager régulièrement et à rester plus longtemps au Portugal, conduisant à un conflit avec son rôle au ministère français des Sports.
Confrontée au défi de perdre un entraîneur après une campagne aussi réussie, la Fédération portugaise de rugby a accepté à contrecœur la démission de Bertrank. Dans leur communiqué officiel, ils ont exprimé leurs regrets de ne plus pouvoir compter sur l’entraîneur national et ont présenté leurs meilleurs vœux à Bertrank pour ses futurs efforts personnels et professionnels.
Alors que le Portugal traverse ce bouleversement en matière d’entraîneur, des spéculations surgissent sur des remplacements potentiels, et un nom notable se profile à l’horizon : Eddie Jones. L’ancien entraîneur-chef de l’Angleterre et de l’Australie a récemment démissionné de son poste avec les Wallabies, alimentant les spéculations selon lesquelles il pourrait être disponible pour prendre les rênes du Portugal.
Jones, un entraîneur chevronné et très respecté dans le monde du rugby, possède une riche expérience et un parcours d’entraîneur impressionnant. Sa disponibilité pourrait être une opportunité opportune pour le Portugal de recruter un entraîneur ayant un palmarès de succès au niveau international. Bien qu’aucune déclaration officielle n’ait été faite concernant les contacts entre Jones et la Fédération portugaise de rugby, la possibilité qu’une personnalité aussi prestigieuse prenne les rênes ajoute une couche intrigante à l’histoire qui se déroule.
Le départ brutal de Bertrank constitue un revers important pour le rugby portugais, et la fédération est désormais confrontée à la tâche non seulement de trouver un remplaçant capable de maintenir la dynamique positive de l’équipe, mais aussi potentiellement de recruter un entraîneur du calibre de Jones. Alors que la recherche d’un nouvel entraîneur-chef s’intensifie, la communauté du rugby surveille de près l’impact de cette tournure inattendue, associée à la perspective alléchante d’Eddie Jones, sur le paysage du rugby portugais dans les mois à venir.