La Fédération japonaise de rugby à XV a officiellement nommé Eddie Jones comme nouvel entraîneur-chef, marquant son retour au poste qu’il occupait auparavant de 2012 à 2015. Cette annonce met fin à des semaines de spéculations autour d’une potentielle reconduction de Jones.
Jones devrait prendre ses fonctions à partir du 1er janvier, selon le communiqué officiel publié sur le site Internet du syndicat. L’Australien de 63 ans a démissionné de son poste d’entraîneur-chef de l’Australie en octobre, à la suite d’une campagne décevante en Coupe du monde de rugby qui a vu les Wallabies sortir dès la phase de poule, marquant leur pire performance de l’histoire du tournoi.
Malgré les reportages médiatiques pendant la Coupe du Monde suggérant que Jones avait été interviewé pour le poste au Japon, l’entraîneur a nié toute discussion de ce type, seulement pour que la confirmation officielle vienne plus tard. Cette nomination fait suite au successeur de Jones, Jamie Joseph, qui a guidé le Japon vers les quarts de finale de la Coupe du monde en 2019 mais a dû faire face à une élimination en phase de poules en France.
Jones, dont la mère et l’épouse sont japonaises, apporte une riche expérience à ce rôle, ayant mené le Japon à une victoire historique contre l’Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2015. Son retour à la barre devrait apporter une énergie renouvelée et des prouesses stratégiques à la scène du rugby japonais.
Limogé par l’Angleterre en décembre, Jones a fait un retour rapide comme entraîneur de l’Australie en janvier, exprimant sa confiance dans la victoire des Wallabies en Coupe du Monde en France. Cependant, les performances médiocres de l’équipe, dont cinq défaites avant le tournoi, ont abouti à une décevante neuvième place mondiale.
Malgré ses récents revers, Jones reste très apprécié au Japon, et ses succès passés avec les Brave Blossoms ajoutent un sentiment d’optimisme pour l’avenir du rugby japonais sous sa direction. Alors que le compte à rebours jusqu’au 1er janvier commence, les passionnés de rugby attendent avec impatience l’impact du retour de Jones sur la fortune du rugby au Japon.